Depuis cet arrêté au tournant des années 2010 qui interdit toute utilisation des éléphants à des fins forestières, de nombreux cornacs et éléphants ont dû trouver une voie de reconversion. Le tourisme est la meilleure à ce jour, avec ses conditions de travail bien plus supportables que le dur labeur de tirer des billes de bois noble et dense à travers les forêts où les accidents étaient nombreux et les pertes en vie régulières. Cette nouvelle activité, permet à une petite partie des mahouts et de leurs compagnons de vie de survivre, au cheptel de se stabiliser, et de permettre la redistribution de la donne sous peu avec l’organisation de camps d’une autre nature.
Plusieurs types de balade sont proposées, et on aura à coeur de questionner le camp avant de s’y rendre. Car les éléphants, malgré leur poids, ne peuvent porter de lourdes charges. On évitera donc les chaises à porteur en bois pour privilégier celles en osier, et on ne chargera qu’une personne. On veillera idéalement à se renseigner sur la nourriture donnée aux éléphants (un régime varié est plus cher à entretenir mais nécessaire pour la bête), si les soins réguliers sont assurés, le nombre d’heures / de tours par jour maximum annoncé.
Prendre le bain avec les éléphants est l’activité permettant l’interactivité la plus recommandée en cela qu’elle est un moment très apprécié par l’éléphant qui appréciera qu’on aide à son nettoyage. Enfin, c’est aussi un moment où l’éléphant, allégé de son propre poids ne sentira pas le votre !