La mort. Si elle est vécue comme pénible, elle est aussi pour la "religion" Bouddhiste une délivrance ; qui mène à la réincarnation ou au Nirvana (la fin du cycle des réincarnations).
Durant plusieurs jours, le cercueil trône au milieu de la pièce principale de la maison où les très nombreux proches mangent, s’enivrent, jouent aux cartes et passent un du bon temps. Pleurer pourrait retenir l’âme du mort qui voguerait alors entre deux mondes. On préfère donc retenir ses larmes même si...
Puis c’est la crémation où viennent pour l’occasion quelques centaines de proches (les voisins du village, les membres de la famille venant parfois de loin) ; la mort est encore ici un moment sacré. La cérémonie commence par une longue prière, continuant par la traditionnelle séance photo, le dépôt d’une gerbe d’encens et de bois qui serviront à l’incendie du cercueil, qui brûlera plusieurs heures.
Le lendemain, la famille proche se rend sur les lieux de la crémation pour y ramasser les éléments du mort que l’on remettra dans une urne. Le mort récompensera ceux qu’il voulait récompenser en leur faisant trouver les objets de valeur qui n’ont pas été brûlés, en particulier tout ce qui était d’or.
Le surlendemain (ou plus tard, tout dépend des moyens qu’a pu réunir la famille), après une dernière cérémonie, on apporte le mort dans sa dernière demeure, portée par les amis proches et la famille. Le stûpa reposera au temple, avec en son sein les cendres du défunt.