Ce temple, situé en plein centre, est très calme. On pourra admirer les très nombreux ouvrages décoratifs, notamment les peintures, pochoirs et travaux sur bois, les dorures, ainsi que les très nombreuses représentations de Bouddha.
A côté de ces beaux édifices (un vihan et des koutis un peu défraîchis, ce qui ne manque certainement pas de charme dans cette ville quasiment totalement rénovée...), vous pourrez visiter l’ancienne maison du Prince, traditionnelle et récemment restaurée avec le concours de la Maison du Patrimoine, et qui depuis 2006 accueille un centre d’information touristique. Des expositions ont parfois lieu dans cette enceinte... y passer est donc un passage obligatoire...
Selon Denise Heywood, ce monastère aurait été fondé sous le règne du roi Chantarath (1851-1872) par un Phragna Sisonxay. Le nom "Sieng Mouan" fait référence à "bruit/son mélodieux", un hommage aux tambours particulièrement harmonieux du temple à cette époque. Un panneau sur le site indique que la pagode est maintenant l’attention d’un « projet de survie culturelle » qui vise à enseigner la peinture murale traditionnelle, la sculpture sur bois, la coulée du bronze et d’autres métiers traditionnels, en mettant l’accent sur le maintien de ces traditions culturelles. L’un des avantages de ces activités est que des travailleurs qualifiés sont disponibles pour aider à la rénovation en cours des bâtiments traditionnels de la région. (extrait de Oriental Architecture, en Anglais)